lundi 21 octobre 2013

La Bible selon le Chat de Philippe Geluck

 96 pages
  • Editeur : CASTERMAN (9 octobre 2013)
DIEU EST HUMOUR ET GELUCK EST SON PROPHÈTE

Philippe Geluck ne respecte décidément rien. Son 18e album se prend carrément pour l'Ancien Testament et pour réaliser cette fresque fondatrice, le dessinateur s'est adjoint les services d'un coscénariste célèbre : Dieu en personne.

Avec ses airs de ne pas y toucher, il rhabille les créationnistes pour l'hiver et règle ses comptes avec ceux qui nous menacent des flammes de l'enfer. Oui on peut rire de tout et oui il est sain(t) de dépoussiérer les dogmes car, comme disait l'autre, Dieu est humour.*

Dans La Bible selon Le Chat, Philippe Geluck, récemment libéré des contraintes de la presse hebdomadaire, s'est lancé dans la première histoire longue de sa carrière. Le dessinateur d'un héros solitaire nous croque ici une galerie de personnages hilarants. Depuis les premiers êtres vivants (un peu tarés sur les bords et donc appelés à disparaître) jusqu'à Adam (qui ne semble pas beaucoup plus malin), aucun acteur n'échappe à la moulinette rageuse et désopilante d'un Geluck très en forme, à part, peut-être, Pascal le mouton, devenu l'âme damnée de Dieu, et la jolie Ève, première femme de l'humanité et première femme dans l'oeuvre geluckienne. Adam a bien de la chance d'être tombé sur elle, et nous aussi, par la même occasion.

* C'est vrai, au fond, pourquoi s'esquinter à trouver un obscur écrivaillon quand on a d'aussi bonnes relations avec le Meilleur d'entre tous. Des deux compères, seul Geluck fera des apparitions dans les médias pour assurer la promotion de l'ouvrage. Dieu, cependant très emballé par cette collaboration, se réserve pour l'une ou l'autre séance de dédicace (à des dates non encore communiquées).

 lecture d'octobre 2013
se laisse lire, sans plus Qu'en dire ? pas désagréable à lire, quelques dessins savoureux, mais déçue malgré tout. Ca part dans tous les sens et pas mal de vulgarité. Quand à Dieu marié avec la Grande Faucheuse, je ne vois pas trop où Geluck veut en venir.
Bref, s'il y a une suite, je ne pense pas la lire.

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