samedi 21 septembre 2013

L'Attrape-cœurs de J. D. Salinger

  •   252 pages - 
  • Editeur : Pocket (24 mai 2002)
Écrit à la première personne, le roman relate les trois jours durant lesquels Holden Caulfield vit seul dans New York, après avoir été expulsé de Pencey Prep (école préparatoire).
Dans les premiers chapitres, il évoque ses rencontres avec des étudiants de Pencey (en particulier Stradlater et Ackley), qu'il qualifie de superficiels. Après avoir été renvoyé du collège, Holden fait rapidement ses bagages et quitte l'école en plein milieu de la nuit. Ayant pris un train pour New York, il se refuse à regagner directement l'appartement familial et préfère réserver une chambre dans un hôtel sordide, Edmont Hotel. Il passe la soirée à danser avec trois jeunes filles de Seattle (dont seulement une est jolie selon lui) et rencontre une prostituée, avec qui Holden aura un léger malentendu : il refuse de faire quoi que ce soit avec elle, mais la paye quand même pour lui avoir accordé son temps. La prostituée, Sunny, revient plus tard dans la soirée pour lui demander plus d'argent qu'il était convenu et lorsque Holden refuse de payer, il reçoit un coup violent de la part de son proxénète.
Holden passe deux jours en ville, largement caractérisés par l'ivresse et la solitude. Au point qu'il finit dans un musée, où il compare sa vie avec celles des statues, qui sont fixées et ne changent jamais. L'adolescent est effrayé et nerveux à l'idée de grandir, de devenir adulte. Il se pourrait que ces doutes aient, en partie, été causés par la mort de son frère, Allie. À la fin du roman, Holden finira par faire un tour chez lui, pendant l'absence de ses parents, pour prendre des nouvelles de sa petite sœur Phoebé, « une petite crevette » de 10 ans qui se trouve être la seule personne qu'il aime littéralement et avec qui il peut communiquer aisément. L'explication du titre est donnée dans ce chapitre, lorsque Holden et Phoebé parlent du poème de Robert BurnsComin' Through the Rye. Il s'imagine dans un champ de seigle avec des milliers de petits « mômes », il est au bord d'une falaise et doit seulement les empêcher de tomber, s'ils ne regardent pas où ils vont, s'ils s'approchent trop près du bord. Il serait « l'attrape-cœurs » (« the catcher in the rye »). On peut comprendre ce passage comme étant la plus grande envie de Holden: empêcher les enfants de grandir, de tomber de la falaise.
Après avoir quitté l'appartement, Holden décide d'aller rendre visite à un ancien professeur d'anglais, M. Antolini, qui lui propose de rester chez lui pour la nuit. Ils discutent tous deux de longs moments et le professeur pressent la « chute » de l'adolescent. Mais durant la nuit, Holden se réveille brusquement et surprend M. Antolini qui lui caresse la tête d'une façon qui lui semble « perverse ». Il quitte l'appartement de son ancien professeur et passe son dernier après-midi en ville. Il se demandera plus tard si son interprétation du geste de M. Antolini n'était pas exagérée.
Holden décide alors de s'en aller de New York, pour partir loin à l'ouest, et confie son désir à Phoebé, qui insiste pour partir avec lui, peu importe où il ira. Il refuse de l'emmener, ne voulant pas lui avouer que lui-même ne pourrait jamais le faire. Ils vont ensuite au zoo ; Holden regarde sa petite sœur sur un manège, admiratif et nostalgique à la fois. À la fin du livre, Holden ne veut pas parler de son présent, le trouvant sans importance. L'adolescent âgé de 17 ans se trouve alors dans une sorte d'hôpital psychiatrique (il se qualifie de « malade » et parle du « psychanalyste d'ici »). Il précise qu'il entrera dans un nouveau lycée au mois de septembre, et avoue que les personnes dont il a parlé dans le roman lui manquent. - wikipédia


lecture de septembre 2013

et voilà, j'ai comblé une lacune en lisant un roman culte !
se laisse lire, sans plusChef d'oeuvre paraît-il... roman sur les difficultés de l'adolescence qui se cherche... 

pas vraiment accroché au style. l'envie d'abandonner m'a pris dès les premières phrases, puis je me suis habituée. Mais sans grand enthousiasme. Pas envie de commenter, en plus wikipédia l'a fait... 

Certaine que je ne lirais rien d'autre de l'auteur.


Le style du roman est indiqué dans la première phrase : c’est un style parlé, et même relâché, plein de tics de langage, avec des mots approximatifs, des tournures familières, voire vulgaires, et des expressions dévalorisantes à toutes les lignes. Rien que sur la première page, on trouve « mon enfance pourrie », « toute cette salade », « ma saleté d’autobiographie » et « ce truc idiot ». Cependant, le texte est souvent drôle, et cet humour décalé provient en partie d'images employées, de comparaisons saugrenues, d'expressions inattendues, d'argot imaginatif.
De plus, il y a cette interpellation étonnante, ce « vous » qui dès les premiers mots happe le lecteur et le bouscule, le place en position inconfortable, entre curiosité et connivence. C’est à vous, lecteur, que ce récit s’adresse, directement et sans artifice.
Cependant, peu à peu, au fur et à mesure qu’il avance dans le livre, le lecteur se rend compte que ce « vous » est un autre, et qu’en fait le texte se présente plutôt comme la transcription écrite d’un long récit enregistré au magnétophone. Dès lors, si ce n’est pas lui qui est pris à parti, le lecteur se trouve porté à une nouvelle interrogation : qui est ce « vous » auquel Holden s’adresse ? Cette question crée un effet de suspense car on devine que la réponse ne sera fournie qu’à la dernière page du livre.
Quoi qu'il en soit, le langage dans lequel il est écrit constitue le point fort du roman, sans doute son intérêt principal pour les lecteurs anglo-saxons, mais aussi la plus grande source de difficultés pour le traducteur dans une autre langue. C'est ce qui justifie que le livre ait connu deux traductions en français, aucune d'entre elles n'étant complètement satisfaisante, la seconde plus respectueuse de la forme, la première plus fidèle à l'esprit du livre par sa tonalité juvénile.

 l'avis de Saefiel fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres.

  1. 100 livres, chez Mylène
  2.  XXe siècle, chez TÊTE DE LITOTE 
  3. romans cultes, chez Métaphore 
  4.  CHALLENGE DES LACUNES, chez Fersenette
  5. tour du monde en 8 ans, chez Helran
  6. le mois Américain, chez Noctenbule et la page Facebook
  7. New-York, chez Emily


3 commentaires:

  1. J'avais bien aimé ce livre, mais sans plus. J'ai eu du mal à accrocher au style.

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  2. Comme toi : pas pu le lire. Cette petite tête à claques m'a tapé sur les nerfs !

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    1. bonjour Nathalie,
      c'est vrai, on a envie de lui mettre des baffes à ce môme !

      Je viens de terminer "Écoute la pluie" de Michèle Lesbre, jolie histoire.
      et commencé "Kinderzimmer" de Valentine Goby.

      bon dimanche,
      bises

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